Voici le dernier article de la série H1N1. Vous voulez voir à quoi ressemble de la pure propagande vaccinale avec une « étude épidémiologique rassurante » et qui est probablement un travail sur commande du fabricant ? C’est par ici.

Initialement j’avais intitulé cet article « La fabrication du consentement » en référence à l’excellent livre de Herman et Chomsky [1] sur les méthodes de propagande.

Noam Chomsky est célèbre pour avoir introduit la notion d’autodéfense intellectuelle. Il s’agit simplement de reconnaître les rouages des opérations de manipulation. Dans le monde médical (et pas que) on a un peu les mêmes méthodes pour orienter l’opinion, instiller le doute face à l’évidence, voire fabriquer un consensus, les vecteurs de la dite propagande étant évidemment les revues médicales à comité de lecture – ces éditions très sérieuses et respectées – même si la corruption massive du milieu a été parfaitement exposée et documentée depuis bien longtemps.

On vous en donne un premier exemple ici, pour que vous puissiez voir à quoi ça ressemble.

Rappelons les faits succinctement :

  • en 2009 on nous vend une grande pandémie de grippe comme étant une menace pour la survie de l’humanité;
  • on vaccine à tour de bras, et une épidémie de narcolepsie – un effet indésirable grave du principal vaccin utilisé en Europe – surgit;
  • en septembre 2018, le BMJ nous fait des révélations fracassantes sur le profil de tolérance épouvantable de ce vaccin là;
  • début Octobre (hasard du calendrier ?) une « magnifique » étude très rassurante [2] est publiée dans Vaccine, on vous la présente, histoire de vous montrer sur quel genre de foutage de gueule science repose l’ innocuité des vaccins prouvée scientifiquement

C’est quoi Vaccine ?

Revue médicale éditée par Elsevier (multinationale de l’édition – éditant entre autres le célèbre Lancet), c’est (en gros) une des nombreuses revues de propagande quasi officielle des fabricants.

Remarques préliminaires

  • L’article complet est en accès libre sur Internet, il y a donc 99% de chances que cet accès ait été financé par le fabricant, c’est une opération de communication promotionnelle
  • Les trois premiers auteurs de l’étude (dont Steven Black – investigateur principal) reçoivent régulièrement de l’argent du fabricant (GSK) d’après la déclaration de conflit d’intérêt présente dans l’article
  • Mais officiellement l’étude est financée par les CDC (Centers for Disease Control and Prevention) d’Atlanta
  • L’un des contributeurs de l’article, Frank DeStefano, est justement le directeur du département de la sécurité vaccinale (Director, Immunization Safety Office) aux CDC sus mentionnés et est bien connu pour avoir sorti une étude franchement douteuse sur l’absence de lien entre SEP et vaccin anti Hépatite B [3]. Il est également l’auteur principal de la fameuse étude [4] sur l’absence de lien entre ROR et autisme publiée dans Pediatrics en 2004, étude réfutée [5] par l’un de ses coauteurs en 2014, celui-ci ayant révélé qu’elle était tout simplement frauduleuse : alors qu’ils avaient un signal statistiquement significatif dans un sous groupe, ils ont purement et simplement caviardé les données qui posaient problème !
  • L’auteur principal, Daniel Weibel, est un habitué des coups-fourrés : il nous avait déjà sorti deux études moisies sur l’absence de lien entre Guillain-Barré et vaccins H1N1 adjuvés [6-7], études dont les conclusions seront évidemment réfutées plus tard [8]. Bref avec lui, l’innocuité des vaccins, ça lave toujours plus blanc que blanc

déclaration de liens d’intérêts des auteurs

 

Avec tout ça, on se dit qu’on va bien rire, vous allez voir nous ne serons pas déçu. Je peux déjà vous donner la conclusion sans lire l’article : c’est pas de la faute du vaccin.

À quoi ça sert ?

Vous pouvez vous demander à quoi ça sert pour les gens des CDC de tapiner ouvertement pour les fabricants ? La réponse est simple : se recaser chez le fabricant en question à un poste très important et évidemment grassement rémunéré. Exemple :

Annonce de la promotion de Julie !

 

C’est qui Julie Gerberding ? Elle faisait quoi avant de tomber par hasard chez GSK ? Et bien c’est une ancienne des CDC. Quand elle a signé son nouveau contrat de travail en 2010 c’était pour diriger la BU Vaccins !

Si tu veux avoir une belle carrière et gagner plein de pognon, tu sais ce qu’il te reste à faire…

 

L’étude SOMNIA

C’est une très grande étude internationale (Systematic Observational Method for Narcolepsy and Influenza Immunization Assessment) sur l’éventuel lien entre vaccins H1N1 et narcolepsie. C’est une sorte de méta analyse qui consiste en une gigantesque étude cas-témoins pondérée (utilisation d’un pooling).

Le résumé. Notez bien que les auteurs vous indiquent clairement que le vaccin suspecté est bien Pandemrix.

 

Notez la première manipulation : alors que le résumé spécifie bien que c’est le vaccin Pandemrix qui est incriminé, le sujet de l’étude lui concerne les vaccins H1N1 adjuvés. On va donc noyer le poisson en mélangeant le vaccin présumé à problème (Pandemrix) avec d’autres vaccins qui eux n’ont pas été particulièrement identifiés comme souffrant de problèmes de tolérance. De plus on va rajouter la problématique posée par l’éventuel risque de narcolepsie causé par le virus sauvage pour semer le doute.

À ce stade (c’est important pour la suite afin de mesurer le niveau de foutage de gueule de ce torchon cette étude) il faut que vous sachiez que notre auteur préféré a participé il y a quelques années à une étude montrant qu’il n’y avait eu aucune augmentation en Europe de l’incidence des narcolepsies dues à la grippe elle même [9].

La stratégie ici est simple : mélanger tout et surtout n’importe quoi pour noyer un éventuel signal dans la masse de données. Notez bien cela, car c’est une astuce qui sera utilisée très souvent, et pas que dans cette étude là (on en reparlera avec le Gardasil).

Seconde astuce utilisée par les auteurs : utiliser un prétexte bidon pour sortir du périmètre tous les pays dans lesquels le vaccin incriminé a été massivement utilisé et donc dans lesquels des signaux de pharmacovigilance ont été rapportés.

Exclusion du périmètre des pays disposant d’un programme de compensation d’accidents vaccinaux / médicaux.

 

Par ce tour de passe passe, on exclue de l’étude les pays suivants : Suède, Finlande, Norvège, France, Irlande, Grande Bretagne… Bref on sort du périmètre tous les pays dans lesquels des alertes ont été remontées. Dans leur grande bonté les auteurs conservent les données de taux d’incidence pour la Suède pour disposer d’une référence de base, mais excluent ces mêmes données du pooling pour l’analyse.

À ce stade il n’y a plus AUCUN pays ayant remonté des alertes dans le périmètre de l’étude cas-témoin construite. Ils n’ont conservé que les pays dans lesquels le vaccin Pandemrix n’a quasiment PAS été utilisé.

Au passage le fait d’exclure des données permet de diminuer la puissance statistique de l’étude pour être certain de ne rien pouvoir conclure car dans le cas où un éventuel signal apparaîtrait (bien qu’on fasse tout pour que cela n’arrive pas) il ne sera de toute manière pas statistiquement significatif.

Ensuite les auteurs dissertent un peu sur le fait qu’à Taiwan, ce serait la circulation du virus sauvage H1N1 qui aurait été la cause d’une augmentation des cas de narcolepsie.

Rôle de la circulation du virus sauvage

L’étude mentionnée en bibliographie sur le fait que ce phénomène aurait été également retrouvé en Chine (Han F, Lin L, Warby SC, et al. Narcolepsy onset is seasonal and increased following the 2009 H1N1 pandemic in China. Ann Neurol 2011;70:410–7.) est plus que médiocre : le contrôle du statut de malade grippé/vacciné H1N1 s’est fait sur un simple entretien téléphonique (principalement chez des enfants – dont on se demande comment sur leur simple souvenir ils pourraient savoir qu’ils ont été touché par le H1N1 et pas par une autre souche virale), il n’y a même pas eu un contrôle administratif d’exposition au vaccin ou une quelconque sérologie pour vérifier si des anticorps H1N1 étaient présents. C’est typiquement le genre d’étude qui devrait finir dans la poubelle la plus proche.

Le rôle du virus sauvage est évidemment une explication complètement vaseuse qui n’a jamais été retrouvée ailleurs, et surtout pas en Europe (l’étude VAESCO ne rapporte aucune augmentation de narcolepsie due à la grippe elle même – voir aussi [9]). C’est juste évoqué ici pour créer du doute vis à vis de la responsabilité du vaccin et brasser du vent. Cette explication est d’autant plus grotesque que les alertes ont été remontées sur les sujets vaccinés et en aucun cas chez les non vaccinés ou malades grippés par le virus H1N1.

Etude VAESCO [10]

Malgré tout ça, dans le groupe des enfants âgés de moins de 18 ans, un risque multiplié par 4,12 apparaît pour le vaccin Focetria MF59, mais comme la borne inférieure de l’intervalle de confiance est de 0,99, le résultat n’est pas considéré statistiquement significatif.

Surprise : un potentiel signal est identifié sur un vaccin a priori inoffensif – enfin c’est qu’on nous a raconté – maintenant on a quelques doutes quand même sur le caractère présumé « inoffensif »…

Vous ne rêvez pas, le risque est multiplié par plus que 4 mais ce n’est pas statistiquement significatif pour une borne inférieure valant 0,99. À ce stade je n’exclue pas la fraude pure et simple via un tripatouillage de données sources peu recommandable, surtout vu le lourd passif de l’un des co-auteurs – justement le responsable de la division vaccins des CDC d’Atlanta – commanditaire officiel de l’étude !

 

Il faut bien comprendre le caractère intrinsèquement débile de cet aspect « statistiquement significatif ». Ce n’est pas « statistiquement significatif » parce que l’étude manque de puissance statistique et que la largeur de l’intervalle de confiance est trop large – qui dépend du niveau de confiance du test (par convention 95%). Il suffit de resserrer un peu l’intervalle (par exemple en passant à un niveau de confiance de 94%, 93%…) pour que le signal devienne « statistiquement significatif » en excluant la valeur « 1 » de l’intervalle. La technique antagoniste est vraie aussi : si on veut rendre un résultat « inquiétant » non statistiquement significatif, il suffit d’élargir l’intervalle de confiance en augmentant le niveau de confiance du test.

 

Enfin, les auteurs reconnaissent bien timidement les études précédentes comme plutôt favorables à l’hypothèse d’un rôle du vaccin dans la survenue de narcolepsie, mais tempèrent immédiatement cette opinion en prétextant un éventuel rôle de l’interaction entre le vaccin et une infection par le virus sauvage H1N1.

 

Conclusion de l’étude : soyez rassurés, tout va bien, dormez tranquille

 

Conclusion

 

Résultats : pas d’association entre narcolepsies et vaccins H1N1 adjuvés. Les auteurs admettent timidement qu’ils avaient trop peu de données pour évaluer Pandemrix. C’est vraiment pas de chance, c’était sensé être le sujet principal de l’étude si on relit le résumé en tête d’article ! Vu qu’ils ont sciemment sorti du périmètre quasiment tous les pays dans lesquels ce vaccin a été utilisé, ce n’est pas non plus très étonnant.

 

L’étude VAESCO

J’espère qu’à ce stade le lecteur a bien compris que le genre d’étude présentée ci dessus n’est qu’une vaste fumisterie habillée sous des allures hautement respectables (méta analyse à base d’étude cas-témoins d’envergure internationale).

Nous avons eu une étude un peu plus sérieuse réalisée par l’agence européenne idoine, il s’agit de l’étude VAESCO [10], qui nous révèle qu’en Europe ce sont plus de 30,5 millions de personnes vaccinées avec Pandemrix, plus de 560 000 avec Celvapan et plus de 6,5 million avec Focetria.

La première alerte est venue de la Suède et de la Finlande suite à une recrudescence des cas de narcolepsie chez les enfants / ados.

Alerte initiale enregistrée pendant la période de vaccination

 

Cette étude VAESCO de 2012 est elle aussi une étude internationale menée en Europe, et évidemment ses conclusions sont assez différentes ! On ne peut que rajouter un bémol, malgré le pooling la puissance statistique reste insuffisante (c’est souvent le cas des études cas-témoins) et les intervalles de confiance sont trop larges pour avoir des résultats statistiquement significatifs (ou en tous cas considérés comme tels)

Conclusions VAESCO

 

En Suède et en Finlande, le risque de développer une narcolepsie post vaccinale était multiplié par plus de 14 !

Dans les autres pays, à la date de publication du rapport, le risque était multiplié par 2,3 mais non statistiquement significatif, l’intervalle de confiance est trop large ce qui signifie simplement un manque de puissance statistique. Chez les adultes le risque était multiplié par 3,7 mais là encore non significatif.

À la page 70 de ce rapport, on peut voir que pour tous les âges et dans tous les pays inclus, le risque était accru en étant vacciné, mais quasiment aucun résultat n’est statistiquement significatif par manque de puissance statistique. Chose intéressante, en France chez les adultes le risque était multiplié par 11,2 (statistiquement significatif). C’est d’ailleurs le seul pays dans lequel cette association forte a été constatée. Une telle élévation du niveau de risque est quasiment du jamais vu !

Etude VAESCO – résultats pour les adultes

Etude VAESCO – résultats pour les enfants et adolescents

 

Au final chez les enfants/ados,le risque est multiplié par plus de 14 en étant vacciné ! Cela permet de remettre en perspective le caractère grotesque de l’étude SOMNIA. Et de conclure que Vaccine n’est effectivement rien d’autre qu’un instrument de propagande. [11]

 

Le comportement des autorités

Comme d’habitude, le discours lénifiant des autorités de santé consiste à endormir le public en rappelant la petite musique habituelle [12]

À ce jour la causalité n’est pas démontrée !

Point d’Information; Vaccins pandémiques grippe A (H1N1) et narcolepsie : Résultats de l’étude européenne et de l’étude cas-témoins française – Communiqué ANSM – septembre 2012

 

Et puis surtout, on ne fait rien pour la démontrer. L’ANSM n’est pas la seule concernée, l’EMA utilise la même recette. En pleine campagne de vaccination et alors qu’un signal fort de pharmacovigilance est soulevé, l’EMA nous sort un communiqué prétendument rassurant [13] au lieu d’annoncer un retrait pur et simple du produit du marché ! Il fallait sûrement écouler les stocks…

communiqué EMA septembre 2010

Le dernier communiqué de presse disponible [14] sur le sujet reprend toujours ce discours !

communiqué EMA octobre 2012

Epilogue ?

On retrouve ici le même schéma que dans l’affaire du vaccin contre l’hépatite B (et nous le verrons dans les articles suivants, c’est la même chose pour le Gardasil) : on fait face à une véritable catastrophe iatrogène, on vous noie sous des études toutes plus nulles les unes que les autres (même 9 ans après, comme c’est le cas ici) mais qui servent à vendre du doute, voire à forger l’opinion et le consensus, c’est juste que dans le cas de Pandemrix ça s’est un peu trop vu car les narcolepsies sont apparues dans toute l’Europe, alors que pour l’hépatite B, la vaccination de masse (dizaines de millions d’individus) n’a eut lieu qu’en France.

 

La science de l’innocuité des vaccins

Le genre d’étude grotesque à la méthodologie plus que douteuse présentée ici (on dirait un travail sur mesure du fabricant pour dédouaner ses produits) sera évidemment intégré dans toutes les méta analyses et promu par tous les experts dans les fameuses conférences de consensus dans lesquelles on invite uniquement les gens d’accord entre eux (et favorables à l’innocuité du médicament mis en cause, cela va de soi).

 

Conclusion

N’oubliez pas d’aller vous faire vacciner contre la grippe cet hiver. ça va bien se passer. Je suis certain que les nouveaux vaccins ont été parfaitement testé dans des essais cliniques de haute qualité et que les fabricants disposent d’un excellent recul quant au profil de tolérance des nouveaux produits tétravalents récemment mis sur le marché…

 


 

[1] Herman E, Chomsky N; La fabrication du consentement : De la propagande médiatique en démocratie; éditions Agone

[2] Weibel D et al. Narcolepsy and adjuvanted pandemic influenza A (H1N1) 2009 vaccines – Multi-country assessment.
Vaccine (2018), https://doi.org/10.1016/j.vaccine.2018.08.008

[3] DeStefano F, Verstraeten T, Jackson LA et al. Vaccinations and risk of central nervous system demyelinating diseases in adults. Arch Neurol 2003;60:504-9.

[4] DeStefano F, Bhasin TK, Thompson WW, Yeargin-Allsopp M, Boyle C; Age at first measles-mumps-rubella vaccination in children with autism and school-matched control subjects: a population-based study in metropolitan atlanta; Pediatrics. 2004 Feb;113(2):259-66.

[5] August 27, 2014 Press Release, “Statement of William W. Thompson, Ph.D., Regarding the 2004 Article Examining the Possibility of a Relationship Between MMR Vaccine and Autism”, https://legislature.vermont.gov/assets/Documents/2016/WorkGroups/House%20Health%20Care/Bills/H.98/Witness%20Testimony/H.98~Jennifer%20Stella~William%20Thompson%20Statement~5-6-2015.pdf

[6] Dieleman J, Romio S, Johansen K, Weibel D, Bonhoeffer J, Sturkenboom M; VAESCO-GBS Case-Control Study Group. Guillain-Barre syndrome and adjuvanted pandemic influenza A (H1N1) 2009 vaccine: multinational case-control study in Europe. BMJ. 2011 Jul 12;343:d3908. doi: 10.1136/bmj.d3908.

[7] Romio S, Weibel D, Dieleman JP, Olberg HK, de Vries CS, Sammon C, Andrews N, Svanström H, Mølgaard-Nielsen D, Hviid A, Lapeyre-Mestre M, Sommet A, Saussier C, Castot A, Heijbel H, Arnheim-Dahlström L, Sparen P, Mosseveld M, Schuemie M, van der Maas N, Jacobs BC, Leino T, Kilpi T, Storsaeter J, Johansen K, Kramarz P, Bonhoeffer J, Sturkenboom MC. Guillain-Barré syndrome and adjuvanted pandemic influenza A (H1N1) 2009 vaccines: a multinational self-controlled case series in Europe. PLoS One. 2014 Jan 3;9(1):e82222. doi: 10.1371/journal.pone.0082222. eCollection 2014.

[8] Dodd CN, Romio SA, Black S, Vellozzi C, Andrews N, Sturkenboom M, Zuber P, Hua W, Bonhoeffer J, Buttery J, Crawford N, Deceuninck G, de Vries C, De Wals P, Gutierrez-Gimeno MV, Heijbel H, Hughes H, Hur K, Hviid A, Kelman J, Kilpi T, Chuang SK, Macartney K, Rett M, Lopez-Callada VR, Salmon D, Gimenez-Sanchez F, Sanz N, Silverman B, Storsaeter J, Thirugnanam U, van der Maas N, Yih K, Zhang T, Izurieta H; Global H1N1 GBS Consortium. International collaboration to assess the risk of Guillain Barré Syndrome following Influenza A (H1N1) 2009 monovalent vaccines. Vaccine. 2013 Sep 13;31(40):4448-58. doi: 10.1016/j.vaccine.2013.06.032. Epub 2013 Jun 14.

[9] Wijnans L, Lecomte C, de Vries C, Weibel D, Sammon C, Hviid A, Svanström H, Mølgaard-Nielsen D, Heijbel H, Dahlström LA, Hallgren J, Sparen P, Jennum P, Mosseveld M, Schuemie M, van der Maas N, Partinen M, Romio S, Trotta F, Santuccio C, Menna A, Plazzi G, Moghadam KK, Ferro S, Lammers GJ, Overeem S, Johansen K, Kramarz P, Bonhoeffer J, Sturkenboom MC. The incidence of narcolepsy in Europe: before, during, and after the influenza A(H1N1)pdm09 pandemic and vaccination campaigns. Vaccine. 2013 Feb 6;31(8):1246-54. doi: 10.1016/j.vaccine.2012.12.015. Epub 2012 Dec 16.

[10] ECDC TECHNICAL REPORT; Narcolepsy in association with pandemic influenza  vaccination; A multi-country European epidemiological investigation; doi 10.2900/63210

[11] Vous verrez dans les articles suivants qu’on a pas fini de rire avec leurs publications, en particulier celles sur le Gardasil.

[12] Girard M; Narcolepsies : la nouvelle campagne de vaccination commence bien…; 26/10/2010

[13] European Medicines Agency updates on the review of Pandemrix and reports of narcolepsy; Press release 23/09/2010; https://www.ema.europa.eu/en/news/european-medicines-agency-updates-review-pandemrix-reports-narcolepsy

[14] European Medicines Agency reviews hypothesis on Pandemrix and development of narcolepsy; Press release 19/10/2012; https://www.ema.europa.eu/en/news/european-medicines-agency-reviews-hypothesis-onpandemrix-development-narcolepsy

 


 

rapport VAESCO

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Communiqué sur l’étude frauduleuse de Frank DeStefano à propos de l’absence de lien entre autisme et ROR

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