Voici un nouveau texte émanant de notre agace-neurone préférée, Brigitte Fau, dont on ne présente plus le parcours intellectuel extraordinaire (*) et qui veut nous avancer ici une explication inattendue de la raison pour laquelle les maladies « d’hiver » pourraient trouver place dans nos organismes exténués. Surprise finale, les préconisations alimentaires développées en fin d’article « collent » dans l’ensemble assez parfaitement à ce que la micro-nutrition nous enseigne aujourd’hui. Alors? Et bien… Bonne lecture.

 

Notre science, sur les traces de Pasteur, a décidé de s’en prendre au « méchant » microbe. A l’opposé, un certain nombre de chercheurs pensent que les microbes sont des conséquences et non la cause des maladies :

  • Claude Bernard disait : « c’est le terrain qui compte »
  • Antoine Béchamp affirmait, après de longues recherches (1) : « la maladie est en nous et vient de nous ».
  • Jules Tissot, sur les traces de Béchamp, trouvait l’origine d’un certain nombre de maladies dans l’alimentation (2).
    Louis Claude Vincent confirmait en mesurant le terrain et montrait que sur un terrain sain les maladies ne se développent pas (3).

Alors qui croire ? La « science » bien sûr, mais quelle science ? Eh bien, devenons tous un peu scientifiques : soyons curieux, observateurs. Prenons l’exemple des maladies d’hiver, maladies virales comme le rhume, la grippe. Pouvons-nous les éviter ? Faites-en l’expérience.

LC Vincent situe les maladies virales sur un terrain oxydé (rH2 élevé) et particulièrement chargé en minéraux (résistivité faible). Qu’est-ce qui peut provoquer d’une part l’oxydation du sang et d’autre part cette surcharge minérale, s’agglutinant en cristaux?

  • L’été, nous mangeons beaucoup de fruits, de crudités parce qu’ils abondent et que la saison s’y prête. Ces aliments « vivants », non dénaturés par les cuissons, riches en eau, nous apportent des antioxydants et une eau vivante biocompatible, nous fournissant des minéraux assimilables. De plus, nous profitons du beau temps et sommes beaucoup plus en contact avec la nature, nous marchons pieds nus sur le sable, nous nous asseyons par terre, nous touchons les arbres … : cela nous reconnecte à la terre, c’est également un facteur antioxydant important (4).
  • L’hiver, en cuisant trop nos aliments, nous les dénaturons, particulièrement avec le micro-onde, la cocotte minute. Nous mangeons moins de fruits, ils ne sont plus de saison. Nous buvons l’eau du robinet ou des eaux surchargées en minéraux non assimilables. Notre alimentation est ainsi plus oxydée et nous oxyde. A cela s’ajoutent le stress du travail, des soucis, la perte de contact avec la terre. Tous ces éléments sont des facteurs supplémentaires d’oxydation. Là-dessus arrive la période des fêtes, et là nous nous gavons.

Faites cette première constatation :
Quand tombez-vous malade ? Et que remarquez-vous, à ce moment-là, que ressentez-vous ? Vous avez soif, vous n’avez pas faim, vous avez besoin de vous reposer.

Écoutez-vous ! Reposez-vous. Buvez beaucoup, mais une eau légère (moins de 100 mg de résidus secs), ajoutez-y un peu de citron, afin de dissoudre les cristaux de minéraux accumulés. Ajoutez au besoin un peu de miel, du bon (antioxydant) particulièrement pour les enfants. Contentez-vous de boire, si vous n’avez pas faim.

Jeûnez une journée en vous reposant et constatez par vous- même.
Quand vous rompez ce petit jeûne, recommencez doucement par des aliments sains, vivants, antioxydants : des fruits frais, secs, oléagineux (noix, noisettes, amandes…) ou de la salade, des cornichons, de la choucroute crue etc. Continuez à boire beaucoup entre les repas.

La prévention

Mais mieux encore, et vous l’avez compris, faisons l’expérience de la santé en prévenant à l’avance ces réactions de l’organisme débordé.
Comment éviter l’oxydation due à l’alimentation :

Evitez les aliments industriels, mangez des aliments non dénaturés (crus, cuisson douce), pensez aux fruits secs et oléagineux vous apportant une bonne graisse indispensable. Vous pouvez, en les réhydratant la veille, réveiller leurs propriétés. Faites des salades riches en énergie, avec des racines, bulbes et légumes de saison (crus), ajoutez des épices, aromates, graines.

Tout ça, en priorité. Tâchez de ne pas trop manger, ne saturez pas votre organisme (4)

Comment éviter l’oxydation due au stress et à l’environnement : se reconnecter à la terre est indispensable quotidiennement (la nuit particulièrement) et même le plus souvent possible pour décharger le survoltage induit (5).

Comment évitez la surcharge minérale du sang (résistivité faible) : buvez dès le matin une eau légère (< 100 mg de résidus secs). Pourquoi ?
Seuls les végétaux peuvent assimiler les minéraux et ainsi nous les fournissent sous une forme assimilable par l’organisme. Ce n’est pas à l’eau de nous les fournir. Les minéraux de l’eau, des eaux, ne sont pas assimilables, tournent dans le sang, encrassent les reins et sont la cause de nombreux problèmes (6).

Et comment résorber l’accumulation des cristaux ? Faites une cure de citron ou d’aubier de tilleul. Les naturopathes sont de bon conseil.

En conclusion

Dites-vous que la maladie est avant tout l’expression du déséquilibre de l’organisme. Alors laissez-le s’exprimer à nouveau et entendez-le, il est bigrement sympa d’accepter tout ce que nous lui faisons subir. Si nous n’apprenons pas à l’entendre, il se dégénère petit à petit jusqu’à ne plus pouvoir et de là viennent les maladies graves. Lorsqu’elles arrivent : cela fait longtemps que le terrain se dégénère et pour le rétablir, si c’est encore possible, il faut beaucoup de temps et de patience. Calmer simplement des symptômes est illusoire, quant à prévenir en injectant des produits qui le déséquilibre encore plus ne fait que le dégénérer davantage.

Alors, préparez bien votre hiver dès l’automne et vous pourrez nous faire part de votre « expérimentation » suite à cet article. Merci d’avance.

 

« Le comité médical de l’AIMSIB ne partage pas obligatoirement toutes les opinions émises dans les articles mis en ligne sur le site de l’AIMSIB »

 

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